STRAY KIDS ONT CONQUIS LOLLAPALOOZA ET EN SONT SORTIS TRIOMPHANTS : INTERVIEW + RÉCAPITULATIF DE LA SETLIST
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Une conversation avec le groupe de K-pop record avant leur performance en tête d’affiche du festival
Huit jeunes hommes se tiennent ensemble dans le Grant Park de Chicago sous un ciel illuminé par des feux d’artifice, vers la fin de leur performance en tête d’affiche à Lollapalooza, unis sur scène dans l’image même de la victoire. Il est approprié que Stray Kids, le groupe de K-pop dynamique actuellement à la première place du classement Billboard 200, inclus leur titre « Victory Song » dans leur setlist de 21 chansons ce week-end — les expressions émerveillées et joyeusement incrédules de Bang Chan, Lee Know, Changbin, Hyunjin, HAN, Felix, Seungmin, et I.N confirment exactement ce sentiment.
Mais trois heures avant que Stray Kids ne montent sur scène pour ce qui est peut-être leur performance la plus médiatisée aux États-Unis à ce jour, l’énergie est différente. La première chose que Seungmin partage lorsque j’entre dans l’une des caravanes installées pour le groupe en coulisses, c’est qu’ils se sentent tous assez fatigués — le décalage horaire après être arrivés la veille est difficile à supporter. Avant que l’interview ne commence officiellement, les membres du groupe se déplacent avec des niveaux d’énergie variés, entre nervosité et excitation. Bang Chan est visiblement en mode leader, tandis que Hyunjin essaie de regarder par-dessus la clôture pour apercevoir un peu de la performance en cours (et, plus tard, grimpe dans un arbre, malgré le fait qu’il soit déjà prêt pour la scène dans un pantalon en cuir brillant).
Même assis, les membres débordent d’énergie ; l’anticipation est palpable. Ils sont un peu rassurés d’entendre combien de fans sont présents sur place, arborant des t-shirts avec leurs noms et visages, des drapeaux, des pancartes, des ventilateurs, des pins et des photocards. Il est compréhensible que les membres soient fatigués, dans un sens plus large que la simple préparation de cette semaine, car le niveau de productivité atteint par Stray Kids ces dernières années est impressionnant. Cet album mentionné plus tôt, intitulé ATE, est leur cinquième projet consécutif à débuter en tête des classements.
Bang Chan, toujours respectueux, attribue ce dernier succès aux fans en rappelant que leurs auditeurs, appelés STAYs, sont la raison pour laquelle ils sont arrivés aussi loin. « Nous avons simplement fait ce que nous faisons toujours », dit-il à propos de ATE. « Nous nous amusons à faire de la musique. C’est tout ce qui compte pour nous. »
Le clip vidéo de la chanson phare du projet, « Chk Chk Boom », met en scène des apparitions de STAYs autoproclamés Hugh Jackman et Ryan Reynolds. Felix décrit leur décision d’approuver la chanson en s’habillant en mode Deadpool & Wolverine comme « très adorable ».
Et bien qu’il semble que Stray Kids pénètrent le marché américain d’une manière impressionnante, les membres restent, en conversation, toujours concentrés sur les fans d’une manière qui semble tout à fait authentique. I.N prend le temps de souligner combien ils sont reconnaissants envers tous ceux qui sont présents pour les voir sur scène, et Changbin dit que leurs fans sont au centre de leurs préoccupations lors de la structuration de la setlist.
Plus tard, lorsqu’il est temps pour les membres de monter sur scène, la foule est électrique — et composée d’une variété de fans plus riche que ce que l’on pourrait attendre. Les personnes à ma droite sont des parents dans la cinquantaine ; leurs enfants les ont initiés à la K-Pop, mais ils sont désormais fans de Stray Kids à part entière, et leurs enfants ne sont même pas présents au festival. Devant moi se trouve un père avec ses deux filles préadolescentes, tandis que la femme à ma gauche explique qu’elle ne connaît aucun nom et est simplement là pour soutenir sa sœur, grande fan du groupe.
Mais, trois chansons après le début de la performance de Stray Kids, cette même jeune femme applaudit et danse avec autant de passion que tout le monde, t-shirt brandi au-dessus de sa tête. « Ils offrent vraiment une performance excellente », me dit-elle, presque comme une confidence.
Le travail des membres pour structurer la setlist porte ses fruits. Puisant dans leur riche catalogue développé depuis leurs débuts en 2018, Stray Kids montent sur scène avec sagesse et se concentrent sur certaines de leurs chansons les plus énergiques tirées d’un répertoire lui-même très énergique. Cela commence par « S-Class » de 2023 comme morceau d’ouverture, qui place la barre très haut, soutenu par la présence d’un groupe jouant des instruments en live sur scène.
Réputés pour leur style plus agressif et inspiré du rock, Stray Kids se montrent merveilleusement décontractés tout au long de leur prestation. Il est presque impossible de distinguer des moments forts spécifiques quand des favoris comme « My Pace », « God’s Menu », « Back Door » et « MIROH » ont tous leur moment de gloire. Lee Know est parfaitement dans son élément durant « Charmer », tandis que HAN ne semble pas pouvoir s’arrêter de sourire, même en débitant ses paroles avec intensité. La chaleur persiste longtemps après le coucher du soleil, les vestes sont abandonnées — plus tard, les chemises sont déchirées. De l’eau est jetée. C’est du chaos brut, puissant et glorieux sur scène.
Quiconque a eu la chance de voir Stray Kids auparavant sait qu’un concert typique dure près de trois heures, ce qui a poussé les membres à marquer leur présence à Lollapalooza en moins de la moitié de ce temps. De même, quiconque ayant assisté à l’une de leurs tournées conviendrait probablement que cette performance semble être une montée en puissance en termes de confiance — historiquement de solides performeurs, leurs voix sont particulièrement claires tout au long de la soirée, et même une chorégraphie exigeante comme « DOMINO » ne laisse personne trop essoufflé pour apporter l’énergie nécessaire pour la chanson suivante.
Les membres semblent réticents à quitter la scène lorsque le moment de l’encore arrive, prenant même « TOPLINE » pour un second tour. Les nerfs de leur moment en coulisses sont effacés et oubliés avec facilité. Ils sont venus pour conquérir ; ils sont venus pour gagner. Et à en juger par les expressions sur leurs visages lorsqu’ils prennent leur dernier salut, ils semblent savoir qu’ils ont accompli leur tâche.
Setlist :
- S-Class
- FREEZE
- Super Bowl
- TOPLINE
- Thunderous
- ITEM
- DOMINO
- Lonely St.
- Social Path (version coréenne)
- Charmer
- My Pace
- Back Door
- MANIAC
- God’s Menu
Encore :
- Chk Chk Boom
- LALALALA (version rock)
- Victory Song
- MIROH
- TOPLINE
- Chk Chk Boom (version festival)
- Haven