INTERVIEW DE HYUNJIN PAR ESQUIRE KOREA AVEC CARTIER

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Q. Vous êtes si énergique. Je pensais que vous seriez un peu plus fatigué parce que l’interview se déroule tard dans la nuit.

HJ. Je me sens bien parce que le shooting s’est bien passé. Il n’est pas si tard. (L’interview a commencé vers 23 heures, après la fin du shooting). Les tournages se terminent souvent très tard dans la nuit.

Q. Je dirais que c’est épuisant, même pour le personnel expérimenté qui travaille nuit et jour. Vers la fin du tournage, le contraste dans l’énergie par rapport au début est si grand, on peut vraiment voir la différence. Comment dire, c’est comme un père qui ramène ses amis ivres à la maison tard dans la nuit puis se réveille en voyant son fils excité tout seul.

HJ. Hahaha. C’est vrai. Je surjoue un peu parfois, parce que c’est une bonne chose de se soutenir entre nous quand tout le monde est épuisé. Et maintenant que c’est presque fini, j’ai hâte d’aller manger.

Q. Le dernier concert à Séoul de la tournée mondiale “dominATE” de Stray Kids s’est terminé il y a deux jours. Je me suis dit que c’était les restants de cette énergie du concert.

HJ. Il y a de cela. En vérité, nous n’avons pas eu beaucoup d’occasions de rencontrer nos fans en personne avant le début de la tournée. Nous nous sommes vus pour la première fois depuis longtemps au concert, et cette fois-ci les STAYs étaient encore plus immergés dans nos performances et paraissaient apprécier le spectacle comme à leur habitude. Cela me donne tellement d’enthousiasme, nos STAYs apprécient encore une fois ce que nous leur avons préparé… C’est pour cela que je me sens heureux ces jours-ci.

Q. Une tournée mondiale consiste essentiellement à faire des concerts les uns après les autres à la suite, partout dans le monde. Vous avez dit être constamment nerveux, mais vous pouvez toujours gagner de l’énergie de temps en temps.

HJ. Je pense que le premier concert est le plus éprouvant pour les nerfs. Nous étions nerveux à l’idée de montrer ce que nous avons préparé, et nous ne pouvons pas ignorer le fait que Séoul est notre point de départ. Mais les STAYs ont tellement aimé, alors maintenant je ne pense qu’à en faire plus. Je veux juste m’amuser. Lorsque j’aime ce que je fais sur scène, le public le ressent. Je veux ne faire qu’un avec les fans internationaux que je n’ai pas vus depuis longtemps et m’amuser avec eux. Si je ressens de la pression, c’est que je dois prendre soin de mon état de santé afin de conserver cet état d’esprit sain jusqu’à la fin de la tournée.

Q. Il ne faut pas se mettre la pression, il vous faut juste un peu de stress pour vous pousser à bien faire.

HJ. C’est vrai, dans le passé, même si je me lançais avec insouciance, j’arrivais à m’en sortir. Je pouvais manger tout ce que je voulais, dépasser mes limites, et quand même partir en tournée. Mais maintenant, j’ai l’impression que cela pourrait être difficile si je ne gère pas ma condition physique de manière plus systématique. Cela ne fait pas si longtemps pourtant, c’est étrange (rires). Ces jours-ci, je fais donc de l’exercice régulièrement et je fais attention à mon alimentation.

Q. Il se peut que la perfection demandée par une tournée ou vos attentes à votre égard soient devenues plus élevées. L’année dernière, à la même époque, vous avez fait un shooting pour Esquire et Cartier. En regardant le shooting juste avant, je me suis dit que même si cela ne fait qu’un an, l’énergie que vous dégagez a beaucoup changé. L’année dernière, c’était vraiment sexy, mais aujourd’hui, c’est le contraire, il y a un sentiment plus décadent, plus chic et rock.

HJ. Vraiment ? Est-ce parce que j’écoute beaucoup de rock en ce moment ? (rires) Merci. C’est le sentiment que je recherche en ce moment. Les photos de l’année dernière avaient en effet un aspect plus pur et élégant, mais celles d’aujourd’hui correspondent un peu plus à ma couleur, je pense qu’elles ressortent bien.

Q. Dans le premier shooting, vous avez essayé de comprendre et d’exprimer l’atmosphère de Cartier, et au fur et à mesure de notre collaboration, je pense que nous passons maintenant à une étape où vous développez l’image existante de Cartier à travers la vôtre.

HJ. Cartier a sa propre image. Chaque marque a la sienne. J’ai toujours aimé Cartier, j’essaie donc de comprendre son style et de m’y adapter. Mais au fur et à mesure que nous travaillions ensemble, j’ai vu que Cartier respectait et aimait l’état d’esprit dans lequel je me trouvais. Je suis très très reconnaissant qu’ils m’acceptent tel que je suis. Plutôt que de dire que je développe quelque chose, je pense qu’il serait plus juste de dire que la collaboration est passée à un niveau supérieur. Je pense que nous osons essayer davantage avec nos propres couleurs.

Q. Une autre chose qui m’a surpris en regardant la séance photo, c’est que votre physique s’est beaucoup amélioré.

HJ. (Rires) Oh, j’ai fait un peu de sport avant le concert. Je n’ai pas pris de masse, mais j’ai fait une combinaison de cardio et de renforcement pour tonifier mes muscles. Je pense que certains de nos fans pourraient être surpris parce que j’ai montré beaucoup de peau aujourd’hui. Je pense qu’il serait bien de montrer une autre facette de moi par cette occasion. J’ai hâte de voir si ça leur plaît.

Q. Comme vos muscles sont bien définis, je me suis dit que vous avez dû souffrir, que ce soit par l’exercice ou par l’alimentation.

HJ. Cela n’a pas été facile. Je n’avais pas le temps, alors j’allais m’entraîner tous les matins et je courais le long du fleuve Han dès l’aube. Je suis allé courir ce matin aussi.

Q. C’est encore plus étonnant de voir à quel point vous êtes vif à cette heure (rires). Il y a eu beaucoup de bonnes nouvelles pour Stray Kids ces derniers temps. Quelle a été la meilleure nouvelle pour vous ?

HJ. Pour moi ? Hm… Plus que tout, je suis très reconnaissant qu’il y ait tant de fans qui nous attendent pour que nous puissions partir les voir en tournée. Nous sommes reconnaissants pour les classements musicaux et les ventes d’albums, mais les concerts seraient impossibles sans ceux qui nous attendent. Les salles de concert pour cette tournée sont beaucoup plus grandes qu’auparavant. Malgré cela, tant de gens ont répondu à l’appel, et c’est ce qui me rend le plus heureux.

Q. Stray Kids ont atteint la première place du Billboard 200 avec cinq albums consécutifs, vous avez été la tête d’affiche de grands festivals comme I-DAYS à Milan, BST Hyde Park à Londres et Lollapalooza à Chicago, et vous êtes devenus les premiers artistes asiatiques à faire la couverture de Rolling Stone UK, mais ce qui vous rend le plus heureux, c’est d’apprendre que les fans vous attendent toujours.

HJ. Je suis tout aussi reconnaissant pour ces opportunités. Mais vous pouvez davantage connecter, vous amuser, danser directement avec nous quand nous sommes sur scène, pas forcément quand on nous annonce un record ou un succès. C’est tellement exaltant de savoir qu’il y a des gens qui attendent ce moment depuis longtemps et je pense que c’est la chose dont je suis le plus reconnaissant. Le plus excitant pour moi est d’être sur scène. J’étais très heureux de pouvoir être en tête d’affiche de ces gros festivals. Bien sûr, être sur la couverture de Rolling Stone UK est une immense opportunité. C’est le rêve de tout musicien. En tant que fan de rock britannique depuis longtemps, c’était un rêve qui s’est réalisé, quelque chose d’incroyable dont je pense me vanter quand je serai plus âgé. “J’étais sur la couverture de Rolling Stone UK il y a 20 ans” (rires). J’ai aussi apprécié le fait que l’article se soit attardé sur notre côté musical en profondeur.

Q. Pendant la séance photo, une chanson de Radiohead a soudainement été diffusée dans le studio. Vous avez dansé alors que nous faisions une courte pause pour préparer le décor. Je me suis dit que vous deviez vraiment aimer le rock.

HJ. Je pense que j’écoute une grande variété de genres. Cela change beaucoup en fonction de la saison. Nous entrons doucement dans l’automne, alors j’aime beaucoup l’emo rock en ce moment. Si je devais décrire la musique que j’aime en un mot, je dirais qu’il s’agit de ce que l’on appelle communément la “musique indie”. Parmi elles, je préfère la musique avec un peu de groove. C’est ce genre de sentiment que je recherche lorsque je travaille sur des chansons ces jours-ci.

Q. Vous écrivez des textes et composez de la musique régulièrement. Quelle est votre fierté dans ce domaine, “Cette chanson est complètement mon style” ?

HJ. Ce n’est pas quelque chose qui arrive (rires). Absolument pas, mais j’essaie d’être fier de mes textes ces derniers temps. Je suis le seul à connaître les émotions des paroles que j’écris. En un sens, vous pourriez penser que j’essaie de faire en sorte que mes textes sonnent complexes. J’aime écrire des paroles qui laissent place à l’imagination. Quand j’écoute les chansons d’autres artistes, je préfère toujours interpréter les paroles à ma façon. Si l’on parle “style” que vous avez mentionné, je dirais que j’essaie de garder des mélodies simples à l’oreille et des paroles qui contiennent des choses plus profondes. Je ne sais pas dans quelle mesure cela sera transmis, mais mes chansons doivent être agréables à écouter.

Q. Votre chanson solo “So Good” qui a été interprétée pendant cette tournée est faite en combinant vos aspects les plus positifs.

HJ. Vous avez raison. Parmi tous les aspects de ma personnalité, j’ai choisi mon côté optimiste pour écrire les paroles. “Il y a beaucoup de choses qui me dérangent, beaucoup de choses qui me tirent vers le bas, mais outre cela j’apprécie la vie.” C’est une base hip-hop mais j’ai utilisé un rythme unique, et en termes de performance, je mets un point d’honneur à la communication avec l’audience. Au départ, j’avais l’intention de seulement sortir une chanson, mais au fur et à mesure que je la faisais, j’ai eu envie de monter sur scène avec. C’est pourquoi j’ai soigneusement réduit la durée de la chanson, ajouté un dance break et demandé aux producteurs d’ajuster le morceau de manière à ce que l’on ressente davantage l’arc narratif.

Q. Le refrain de la chanson est très mémorable. “Life is so good” (la vie est si belle), il donne l’impression d’être rafraîchi comme dans une publicité pour une boisson gazeuse.

HJ. Je voulais que le public ressente directement l’émotion qui est le thème de la chanson dans cette partie. Je vais continuer à la chanter en tournée, et j’ai hâte de vivre la synergie avec les fans qui la chanteront avec moi.

Q. Les fancams de la performance font déjà couler beaucoup d’encre. En les regardant, je me suis dit que votre expressivité et vos capacités de communication sur scène sont les meilleures. Même si on regarde des vidéos prises par les fans, on arrive à le ressentir. Avez-vous l’intention de faire une vidéo officielle ?

HJ. J’aimerais bien en faire une. Si possible, je veux capturer le sentiment d’être sur scène. La vidéo d’entraînement pour la chorégraphie est bonne, mais je me sens vraiment bien sur scène. J’ai pensé qu’il serait bon de la filmer telle qu’elle est. Je crois que cela correspondrait mieux à cette chanson, et je change aussi ma routine de danse ici et là pendant la performance sur scène. Je veux capturer ce genre de sensation.

Q. Oh, j’ai la chair de poule en l’imaginant. Je pense qu’avec une production si brute, il y a un aspect de votre vraie vie qui a créé cette performance et le message “Life is so good” qui en découle.

HJ. Vous avez raison. Une sensation brute. Je pense qu’il serait bon de la capturer en une seule prise ou comme une vidéo brute sans la monter de manière sophistiquée.

Q. En lisant une de vos anciennes interviews, il y a quelque chose qui m’a impressionné. Alors que beaucoup de personnes vous admire pour votre niveau en danse, vous vous voyez davantage comme une personne qui a de l’impact sur scène.

HJ. Je pense être le genre de personne qui prend plus de plaisir à faire une performance plutôt que juste danser. Il est primordial de bien danser, c’est la base, mais je suis plus intéressé par le processus, y créer ce que je veux, le montrer, le rechercher et en faire une réalité sur scène. J’ai l’impression que c’est ce qui m’a permis de devenir qui je suis aujourd’hui. Vous vous immergez dans quelque chose, créez un certain personnage, et jouez avec. En vérité, je sais que le sentiment que je poursuis n’est pas commun donc cela peut paraître un peu excessif. Cependant, je pense qu’il est important de faire ce que je veux faire. C’est important de chercher cette individualité. Si je continue à le faire et à améliorer mon style, je pense que les gens apprécieront ce que je leur propose. Avec cet esprit, je fais vraiment ce que je veux ces jours-ci (rires).

Q. J’étais curieux par rapport à cela. Pendant les promotions de “Chk Chk Boom”, votre style était très unique. Je me demande qui d’autre pourrait l’accomplir. Était-ce votre choix ?

HJ. Ah, c’est ce que j’ai demandé pour ma tenue. La chanson “Chk Chk Boom” me rappelait quelque chose que je voulais faire mais même en cherchant , je n’arrivais pas à trouver un concept qui ressemblait à ce que j’avais en tête. Alors, je l’ai dessiné sur mon iPad et l’ai envoyé à la personne qui en est responsable. J’ai mis une photo de moi puis un gilet rouge, un pantalon en cuir, des chaînes, une paire de lunettes à verres rouges assez unique, je l’ai décrit comme ça. Par chance, les stylistes ont très bien compris mon idée et l’ont exécutée dans le temps imparti.

Q. Dans notre dernière interview, vous avez dit qu’être musicien et peintre étaient deux choses complètement différentes. Je ne sais pas si cela fait sens, mais il me semble que l’affection que vous portez à ces deux disciplines les connecte intentionnellement en un sens.

HJ. Comme vous l’avez dit, ce n’est pas intentionnel du tout, à ce moment là, je faisais simplement de mon mieux pour faire ce que je voulais bien faire. Même aujourd’hui je n’ai pas de plan précis en tête de combiner mes deux passions. Si j’ai envie de dessiner une couverture pour une de mes chansons, je le fais, c’est aussi simple que cela.

Q. Les connexions ne sont pas intentionnelles mais vous ne les évitez pas non plus.

HJ. En fait, la créativité ne se divise pas dans ma tête. Tout est connecté dans une certaine mesure. Pourquoi est-ce qu’il y a du texte dans une peinture. Qu’est ce que l’artiste essaie d’exprimer à travers cette oeuvre. C’est pourquoi vous pouvez penser lire un livre quand vous regardez une peinture. Cela peut se produire aussi avec la musique. Parfois, j’essaie de prendre quelque chose que quelqu’un a dit et l’incorporer dans de l’art. Parce qu’en un sens, cela vient toujours de la vie d’une personne. “Ce que la toile représente est la vie de la personne qui l’a peinte”. Mes peintures se sont améliorées avec cette approche, j’ai l’impression d’étudier la vie.

Q. Même si vous êtes très occupés, vous trouvez toujours le temps de dessiner et de les poster sur Instagram. Si vous peignez une toile par exemple, vous n’avez pas toujours une certaine heure dédiée à travailler dessus. Vous avez besoin d’un peu de temps pour vous immerger dans l’état d’esprit adéquat pour créer.

HJ. (rires) Vous avez raison. C’est pour cela que je peins beaucoup de figuratif. Je me sens beaucoup plus à l’aise avec cela. Mon travail est d’être un idol donc je ressens de la pression et de la peur à faire de l’abstrait. J’ai aussi beaucoup de respect pour les personnes qui font de l’abstrait. Que les gens le comprennent ou pas, cela demande beaucoup de courage d’exprimer ce que vous ressentez de la manière la plus appropriée. Parfois, je regarde leur travail et j’ai envie de les applaudir. Je ne suis pas bon à cet exercice, donc je travaille encore sur la peinture figurative mais j’adorerais faire beaucoup d’abstrait un jour, après avoir étudié la peinture un peu plus.

Q. Je peux voir quelques oeuvres abstraites en regardant votre page Instagram.

HJ. J’en fais petit à petit.

Q. L’année dernière, vous parliez de votre peur du regard des autres sur le fait d’être un idol et de faire de l’art abstrait. Alors en regardant votre page Instagram, j’ai souri. Je me suis dis que vous étiez le genre de personne a avoir peur mais à quand même faire un pas en avant.

HJ. Je ne pense pas que cela ait changé. J’ai toujours peur. Mais j’aime tellement en faire que j’essaie de m’en approcher. Je pense à ce que je laisse dans mes dessins ces jours-ci. Quand je dessinais des fleurs dans un vase, je voulais montrer le plus de détails possible : comment parfaire le vase, chaque pétale de la fleur… Je voulais montrer mes compétences en dessin. Maintenant, j’essaie de chercher comment me détacher de cela et me concentrer davantage sur l’image qui se dégage du dessin et ce n’est pas si facile que ce que je pensais. Je trouve cela plus difficile de soustraire plutôt que de remplir.

Q. Désactiver les commentaires sur vos publications qui contiennent vos peintures/dessins est-il un signe de peur ?

HJ. C’est parce que je ne veux pas être ébranlé. Il y a beaucoup de personnes qui disent des choses positives mais je ne veux pas fonder ma couleur sur cela. Plutôt que d’accepter des retours, je pense qu’il est temps d’explorer quelque chose au fond de moi et trouver ma propre personnalité. Je ne veux pas devenir quelqu’un parmi les artistes. Parce que je sais que s’ils m’aiment, ils aimeront mon travail. Tous les retours positifs peuvent être pesants pour les personnes qui ont choisi l’art comme vrai carrière.

Q. Vous êtes une personne très prudente.

HJ. C’est juste ce que je ressens. Quand je regarde le travail des artistes que j’admire, je ne veux pas faire de choses qui puissent les tourmenter. Je suis très sincère en ce qui concerne l’art et si cette sincérité est déplacée elle peut devenir un frein pour certaines personnes.

Q. Malgré votre emploi du temps, vous peignez, faites de l’exercice, et essayez de trouver du temps pour échanger avec vos fans à travers des lives.

HJ. C’est quelque chose que je fais parce que j’en ai envie. Je n’ai pas beaucoup de personnes autour de moi à qui parler. Je parle beaucoup aux membres, mais parfois je ne me sens pas de les appeler tard la nuit. Alors c’est le moment pour lancer un live et parler à mes fans. Quand c’est le moment de l’éteindre, je suis celui qui se sent le plus triste (rires).

Q. Dans un récent live, vous avez demandé aux fans ce qu’ils faisaient quand le live s’arrête.

HJ. Oui. Je veux continuer mais je dois dormir. Je me sens désolé même avant de partir, et je me sens vide quand le live s’éteint. C’est pourquoi je me disais que les fans pouvaient se sentir pareil. J’ai demandé et ils ont dit oui. Ils disent que c’est trop silencieux après le live. Donc je me suis mis à réfléchir. À la fin des lives, je me suis mis à faire un peu d’ASMR où je dessine quelque chose au crayon. Peut-être que comme cela, ce sera plus silencieux et avec un peu de chance, les STAYs peuvent s’endormir devant. Je vais essayer différentes choses.

Q. Je crois que je n’ai jamais été témoin de quelqu’un qui porte tant d’amour et d’affection envers ses fans.

HJ. (Rires) J’ai tendance à me reposer souvent sur mes fans. Ce concert était l’un de ceux où je l’ai vraiment ressenti. Vous pouvez voir dans leurs yeux à quel point ils m’aiment et se préoccupent de moi. Je pense que c’était la première fois que je ressentais cela depuis longtemps, donc je continuais à lancer des lives. C’est difficile de le formuler avec des mots, parce que cela peut paraître futile, mais je me sens fier après les lives. Je me suis bien amusé avec les fans, ils se sont bien amusés avec moi, et je m’endors avec le sentiment que la distance qu’il y a entre nous s’est amoindrie.