Stray Kids en concert à Londres : Le groupe de K-pop conquiert avec un set féroce et impeccable
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BST Hyde Park, 14 juillet 2024 : Le groupe de JYP Entertainment devient le premier groupe masculin de K-pop à être en tête d’affiche d’un grand festival au Royaume-Uni – et fixe la barre incroyablement haute.
« Pour un festival, on dira : ‘On va mourir ici ce soir’ », explique Hyunjin dans les coulisses, quelques heures avant que Stray Kids ne montent sur scène à Hyde Park à Londres. « Ooft ! » s’exclame le leader du groupe, Bang Chan, derrière lui, avec une expression laissant penser qu’il n’est pas tout à fait prêt à aller aussi loin pour l’occasion. Mais une fois sur scène, ce qui semblait être une exagération passionnée de la part du groupe prend tout son sens.
Alors que Stray Kids courent sur la scène du BST, devenant ainsi le premier groupe masculin de K-pop à être en tête d’affiche d’un grand festival au Royaume-Uni, une énorme bannière rouge portant leur nom se déploie majestueusement. En arrière-plan, leur live band joue une version amplifiée de LALALALA, avec des riffs de rock puissants et des percussions féroces. Plutôt que d’assister à une simple performance de festival, on a l’impression que le groupe se prépare pour une véritable bataille — une sensation qui persiste lorsque la bannière tombe. Derrière elle, un graphique représentant un drapeau rouge, également orné du nom « Stray Kids », flotte sur l’écran géant. Il est clair qu’ils sont là pour conquérir les cœurs et les esprits.
Comme prévu, la majeure partie de leur performance est d’une intensité impressionnante. S-Class ouvre le concert avec fracas, une démonstration éclatante de la puissance que le groupe est sur le point de déployer. Thunderous voit tous les membres descendre sur la scène secondaire pour exécuter leur chorégraphie complexe, avec une énergie digne de ce que son titre suggère. Un moment fort dès le début du set. L’explosivité de Domino est amplifiée par un breakbeat électrisant, tandis que la triple menace constituée par Back Door, Maniac et God’s Menu pousse l’intensité encore plus loin. Ce dernier titre culmine avec des flammes jaillissant de la scène, marquant un sommet pyrotechnique.
Tout au long du spectacle, les rappeurs du groupe maintiennent un rythme effréné, livrant leurs rimes rapides avec une aisance déconcertante. À chaque prise de micro de Changbin ou Han, c’est une véritable leçon de flow à laquelle on assiste — dommage que la qualité sonore ne permette pas toujours de rendre justice à leurs talents. Même lorsque Stray Kids quittent la scène pour changer de tenue, l’énergie ne faiblit pas. Leur live band occupe alors le devant de la scène, offrant un intermède rempli de riffs, incluant notamment un passage de Kashmir de Led Zeppelin.
Pour tous les morceaux percutants qui composent le cœur de ce set, il y a aussi des moments plus légers. My Pace résonne plus lumineux que jamais, son refrain « na na na na » unissant le public du parc dans un immense chant collectif. Les rythmes afrobeat de Charmer et la portée émotionnelle expansive de Lonely St. apportent un contraste bienvenu, offrant un moment de répit nécessaire avant que le groupe ne revienne en force, prêt à reprendre la bataille.
Cela fait cinq ans que Stray Kids se sont produits pour la dernière fois au Royaume-Uni, lors d’un spectacle à l’O2 Academy Brixton, un lieu qui semble minuscule comparé à ce soir. « À l’époque, il y avait une certaine incertitude – nous ne savions pas si nous avions des fans au Royaume-Uni », admet Lee Know en coulisses. Aujourd’hui, bien qu’ils soient beaucoup plus confiants sur la présence de leur fanbase londonienne, celle-ci s’assure de se faire entendre ce soir. Les fans crient chaque mot, même avant que le groupe n’apparaisse sur scène, égalant presque l’énergie intense des Stray Kids.
Si la foule est en ébullition, il en va de même pour les membres du groupe. Ils semblent s’amuser au maximum, que ce soit en sautant en cercle pendant Social Path ou en courant d’un bout à l’autre de la scène pendant Back Door. Alors que le set arrive à ce qui devrait officiellement être sa fin – après un Miroh euphorique accompagné de feux d’artifice et une reprise de Topline – un membre en particulier ne semble pas vouloir rentrer chez lui. « Vous voulez une chanson de plus ? » demande Bang Chan avant que Felix ne prenne le micro pour scander avec sa voix grave et puissante : « Une chanson de plus ! »
Un énergique Megaverse suit, mais ce n’est toujours pas la fin. « Encore une autre ?! » crie Felix, alors que le leader des Stray Kids tente de conclure. « Mate, mate, mate », l’interrompt Bang Chan, son bras autour des épaules de Felix. « Tu dois d’abord motiver tout le monde, puis on fera une autre chanson. » Défi accepté. Felix rugit vers la foule avant de se tourner vers ses camarades : « Stray Kids, vous voulez en faire une autre ? Allons-y ! » Haven est un final parfait pour clôturer la soirée, son refrain élevant une dernière fois Hyde Park, alors que Stray Kids quittent enfin la scène, ayant conquis Londres de manière éclatante.
Setlist :
‘S-Class’
‘Freeze’
‘Super Bowl’
‘Topline’
‘Thunderous’
‘Item’
‘Domino’
‘Lonely St.’
‘Social Path’
‘Charmer’
‘My Pace’
‘Back Door’
‘Maniac’
‘God’s Menu’
‘Lalalala’
‘Victory Song’
‘Miroh’
‘Topline’
‘Megaverse’
‘Haven’